Une étude récente suggère que la dépendance à l’automobile pourrait nuire au bien-être des individus. Mais qu’est-ce qui explique cette relation ?

La dépendance à la voiture et son impact sur le bien-être

Aux États-Unis, une vaste étendue de territoires présente une grande variété de contextes de vie. Qu’il s’agisse de petites villes, de métropoles ou de zones rurales, les habitudes de transport diffèrent. Les citadins ont souvent la possibilité de se déplacer à pied vers des commerces locaux. En revanche, ceux vivant en dehors des zones urbaines doivent souvent parcourir de longues distances afin d’accéder à une station-service ou à un supermarché. Cette réalité les rend davantage dépendants de leur véhicule personnel, ce qui peut influencer leur qualité de vie, comme cette étude l’indique. Les résultats montrent que plus les individus sont tributaires de leur voiture, plus leur satisfaction personnelle est altérée. L’analyse a été principalement réalisée sur des participants résidant en milieu urbain et suburbain, mettant en lumière un « seuil de dépendance à la voiture » affectant le bonheur quotidien des indivíduos. Au-delà d’un certain niveau d’utilisation, on note une baisse considérable de la satisfaction de vie. En effet, ceux qui utilisent leur véhicule plus de 50 % du temps rapportent une diminution de leur satisfaction.

Une automobile synonyme de plaisir… jusqu’à un certain point

Comme le relèvent nos collègues de The Guardian, l’auteur principal de l’étude, Rababe Saadaoui, a expliqué que utiliser une voiture peut, dans certains cas, rehausser la satisfaction de vie. Toutefois, cette sensation positive se transforme en frustration lorsque conduire devient un fardeau. Elle insiste sur le fait que la dépendance excessive à la voiture entraine des effets contre-productifs.

Changer d’habitat peut sembler être une solution facile, mais l’étude appelle également les urbanistes et les responsables politiques à intensifier la promotion de solutions multimodales et à repenser l’urbanisme afin de diminuer cette dépendance automobile. Pour résumer, cela souligne la nécessité d’améliorer et d’accroître l’offre de transports en commun. Bien évidemment, une voiture peut apporter du plaisir et enrichir la vie de son propriétaire. Cependant, cet aspect n’est pas pris en compte dans cette recherche. Néanmoins, il est indéniable que l’obligation d’utiliser un véhicule, sans alternatives, peut considérablement réduire le niveau de bonheur d’un individu.

Share.

Leave A Reply

Exit mobile version