Le président de la République a reçu le patron de Stellantis qui fait actuellement face à d’importantes difficultés. John Elkann, à la tête d’un comité exécutif provisoire depuis l’éviction de Carlos Tavares, a indiqué que le constructeur restait engagé en faveur de la France sur l’ensemble de ses sites de production.
John Elkann a été reçu par le Président de la République française. ©Stellantis
Rassurer la France… Telle était la mission menée par John Elkann reçu lundi 16 décembre 2024 par Emmanuel Macron à l’Élysée. Le premier actionnaire et désormais patron de Stellantis (par intérim), depuis l’éviction de Carlos Tavares, a tenté de rassurer la présidence alors que le groupe automobile est confronté à d’importantes difficultés qui pourraient se traduire par des réajustements de production. Comprenez les licenciements, voire les fermetures d’usines, à l’image des discussions actuellement en cours chez Volkswagen.
Aucune fermeture d’usine en vue
Pour John Elkann, les sites français ne sont pas menacés. Selon un communiqué de l’Élysée, le patron « a confirmé au Chef de l’Etat l’engagement du groupe automobile en France, en vue de nouveaux projets en France », a indiqué l’Élysée qui a poursuivi : il « a souligné sa volonté de continuer à soutenir les usines où le groupe est implanté.
Les discussions ont également porté sur le sort d’ACC, la coentreprise de Stellantis, TotalEnergies et Mercedes qui produit des batteries électriques. John Elkann a assuré à Emmanuel Macron «assurer le financement et le développement de l’ACC« .
L’Élysée a rappelé que l’ACC venait d’obtenir un prêt « pour assurer le développement de sa gigafactory Billy-Berclau » (Pas-de-Calais), a achevé l’Élysée. De son côté, le chef de l’Etat a rappelé à son interlocuteur «l’importance de Stellantis pour la France, dans un contexte où l’industrie automobile est confrontée à d’importantes transformations ».
Sous la pression italienne
Stellantis est née de la fusion du groupe PSA et de Fiat Chrysler et possède à ce titre plusieurs usines automobiles en France où elle compte 42 000 salariés. Le groupe subit également d’importantes pressions politiques en Italie, où le gouvernement de Giorgia Meloni avait fait de Carlos Tavares une cible régulière de controverses.
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