Une solution sera proposée à « 100 % des salariés Michelin » concernés par les fermetures des usines de Vannes et de Cholet, même si seulement 15 % se disent prêts à déménager sur d’autres sites.
Il y a quelques semaines, Michelin annonçait la fermeture de ses usines de Cholet et Vannes. La direction souhaite cependant que tous les salariés concernés soient accompagnés dans leur reconversion.
Michelin : une solution sera proposée à « 100 % des salariés »
Une solution sera proposé à « 100 % des salariés » par Michelin impacté par les fermetures des usines de Vannes et Cholet. Même si seulement 15% se disent prêts à migrer vers d’autres sites. C’est ce qu’a assuré en fin de semaine dernière la direction du groupe pneumatique.
« Nous nous engageons à accompagner chaque collaborateur sans limite de durée jusqu’à ce qu’il bénéficie d’un CDI, une période d’essai validée »a déclaré Alain Robbe, directeur des relations sociales de Michelin France, lors d’une conférence de presse à Clermont-Ferrand. « Je pense que oui, on peut dire que 100 % des salariés auront une solution au final »il a ajouté. Et ce en faisant le point sur le soutien aux salariés un mois après l’annonce de la fermeture des deux sites.
En effet, pour rappel, le 5 novembre dernier, la direction du constructeur français annonçait le fermeture des sites de Cholet (Maine-et-Loire, 955 salariés) et Vannes (Morbihan, 299). En les justifiant par « l’effondrement » ventes de pneus pour camions et camionnettes et concurrence asiatique.
Ainsi, à Cholet, la dernière activité va s’arrêter « à la fin du printemps 2026 ». Et à Vannes elle cessera «avant fin 2025», » a déclaré Pierre-Alexandre Anstett, directeur du personnel de Michelin France.
« Donner aux gens la possibilité de rester dans l’entreprise »
« Le première priorité pour nous, c’est donner aux gens la possibilité de rester dans l’entreprise« grâce à la mobilité interne. Ainsi, plusieurs centaines de postes seront proposés chez Michelin en France, a indiqué Alain Robbe.
« On aura aussi des gens qui voudront rester dans leur bassin d’emploi ». Et ça « devrait concerner la majorité des gens »poursuit le gérant. « Les évaluations professionnelles, la validation des acquis de l’expérience, la formation, la reconversion seront des éléments concrets pour les aider à rebondir » précise-t-il encore.
Par ailleurs, le troisième type de mesures concerne les personnes en fin de carrière qui bénéficieront d’une pension à taux plein au 1er janvier 2030. Environ 5 à 10 % des salariés souhaitent des informations à ce sujet.
Par ailleurs, un Une enveloppe de 330 millions d’euros a été provisionnée. Et ceci pour accompagner les collaborateurs et redynamiser les sites selon Pierre-Alexandre Anstett. Enfin, un accord de méthode, fixant le calendrier des négociations avec les organisations syndicales, sera soumis à la signature d’ici la fin de cette semaine.
La première réunion de négociation est prévue le 17 décembre selon Alain Robbe.