La direction de Volkswagen insiste sur l’urgence de restructurer le groupe en baissant le coût du travail en Allemagne.
olkAlors que des milliers de salariés de Volkswagen se sont mis en grève en début de semaine en Allemagne, pour contester le plan d’économies voulu par la direction, cette dernière campe sur ses positions et sa volonté de réduire les coûts.
Volkswagen : face à la « gravité » de la situation, la direction souhaite des mesures urgentes
La direction de Volkswagen ne le fait pas ne changez pas de cap. Ainsi, mercredi 4 décembre, deux jours après les premières grèves qui ont mobilisé la quasi-totalité des salariés, elle a encore insisté sur l’urgence de restructurer le groupe.
« Nos coûts de main-d’œuvre sont devenus trop élevés en Allemagne. C’est pourquoi des mesures urgentes sont nécessaires pour assurer l’avenir de Volkswagen. »a déclaré Oliver Blume, PDG du premier constructeur européen lors d’une assemblée générale au siège du groupe à Wolfsburg.
Pour rappel, Volkswagen avait annoncé en septembre préparer un plan de restructuration. Et cela sans exclure des fermetures d’usines allemandes et des dizaines de milliers de suppressions d’emplois. Ce serait une première dans les 87 ans d’histoire de la marque.
De plus, après trois séances de négociations sans résultat entre la direction et le syndicat IG Metall, une première grève « avertissement » mobilisés, lundi 2 décembre, près de 99 000 salariés dans tout le pays. Et cela sur un total de 120 000 que Volkswagen possède en Allemagne. Ils se disaient prêts à affronter un conflit social majeur.
Une nouvelle séance de négociations prévue lundi
Par ailleurs, Oliver Blume a encore une fois mentionné le « pesanteur » de la situation du groupe. « De de nouveaux concurrents entrent le marché avec une force sans précédent. Là pression sur les prix est immense. Dans le même temps, le marché automobile européen rétréci. Plus d’offre, moins de demande, Cela nous oblige à agir maintenant« il a en outre noté, selon leAFP. « Dans Échinenous devons remonter la pente après de nombreuses années de succès », » a-t-il ajouté à propos de ce marché crucial où les ventes de Volkswagen sont en baisse.
« La vérité est qu’aujourd’hui nous ne sommes pas pas viable avec nos structures, nos surcapacités et nos coûts« a déclaré Thomas Schäfer, directeur de la marque VW, dans un communiqué envoyé auAFP.
De son côté, la présidente du comité d’entreprise a menacé d’amplifier le conflit social. Alors qu’une nouvelle séance de négociations est prévue lundi 9 décembre. « Soit nous nous réunissons et commençons à réfléchir sérieusement à des compromis. Ou bien le conseil d’administration s’en tient à ses positions et les choses empirent. Daniela Cavallo a assuré les salariés.
Enfin, dans un secteur automobile européen en crise, Volkswagen est l’un des constructeurs les plus en souffrance. Et ce avec des ventes mondiales en baisse de 2,8% sur les neuf premiers mois de l’année. Et 10 % en Chine.