L’UE n’envisage pas de modifier ses objectifs de réduction des émissions de CO2 dans le secteur automobile d’ici 2025, malgré la pression croissante.
Ces dernières semaines, les constructeurs automobiles et les gouvernements nationaux ont fait pression sur l’UE pour l’obliger à revoir les règles à partir de 2025 sur les émissions de CO2 des véhicules. Mais du côté de la Commission européenne, nous ne comptons pas céder.
Normes CO2 2025 : pour l’UE, pas question de revenir en arrière
La position est toujours claire. L’UE n’a pas l’intention pour modifier son Objectifs de réduction des émissions de CO2 dans le secteur automobile en 2025. pressions croissantes par le plus grand groupe politique du Parlement européen (PPE) et le lobby ACEA ne change rien selon Wopke Hoekstra, commissaire européen au climat.
Cette semaine, le PPE a lancé une campagne visant à affaiblir les principales politiques de l’Union européenne visant à réduire les émissions de CO2 des véhicules thermiques. Mais ce n’est pas tout. Ces derniers mois, les fabricants et certains gouvernementscomme les Français et les Allemands, sont main dans la main faire pression sur Bruxelles. Et surtout essayer d’aider le secteur automobile européen en grande difficulté.
Interrogé par nos confrères de Reuters sur la possibilité de changer les règles, Wopke Hoekstra s’est montré catégorique. « Le la réponse est non« , dit-il. Cependant, ce dernier, comme le Président de la Commission européenneUrsula von der Leyen, appartenir au célèbre parti de droite EPI.
Des mesures essentielles à la transition écologique selon l’UE
Pour rappel, le Le secteur automobile européen traverse une période difficile. Et ce, alors que des milliers d’emplois sont menacés en raison de la faible demande et de la concurrence chinoise. Et des ventes de véhicules électriques inférieures aux attentes.
Mais Bruxelles a souligné que les règles climatiques étaient essentielles pour atteindre les objectifs de réduction des émissions polluantes. Tout en garantissant un environnement stable pour les investissements des entreprises européennes.
Par ailleurs, le demande principale du PPE à l’UE est que les constructeurs automobiles sont exempté des limites d’émissions de CO2 pour 2025. Sachant que joli nom d’entre eux ne respectera pas.
De son côté, l’ACEA assure que l’industrie pourrait être contraint de payer jusqu’à 15 milliards d’euros d’amende si elle ne le fait pas n’a pas réussi à atteindre les objectifs fixé à 2025. Un montant qui, selon le lobby, pénaliserait les investissements.
Plus Wopke Hoekstracommissaire européen au climat je ne vois pas les choses de cette façon. En fait, toujours avec Reutersil minimise ces préoccupations. Il souligne que les constructeurs automobiles ont été condamnés à des amendes bien moindres s’ils ne parvenaient pas à atteindre les objectifs d’émissions de l’UE pour 2020.
Enfin, le PPE propose que l’UE introduise un calcul basé sur une moyenne sur trois ans pour évaluer si les constructeurs automobiles respectent les limites de CO2 en 2025. Cela leur permettrait d’étaler ces objectifs immédiats et d’éviter des amendes s’ils rattrapent leur retard en 2026 et 2027.