En fin de semaine dernière, Carlos Tavares, PDG de Stellantis, a fait le point sur l’affaire des airbags défectueux. Le gérant a notamment présenté ses excuses aux automobilistes concernés. Et estimé que d’ici la fin de l’année, « 80 % du problème » serait résolu.
Dans une interview, Carlos Tavares, patron de Stellantis, a fait le point sur l’affaire des airbags défectueux. Le PDG indique notamment que plus de 90 000 véhicules ont déjà été réparés en France.
Airbags défectueux : les excuses du patron de Stellantis
Pour la première fois depuis mai 2024, et le début de l’affaire des airbags défectueux, Carlos TavaresPDG de Stellantis, s’est longuement exprimé sur le sujet. Le leader l’a fait lors d’une interview accordée à nos confrères de la radio RTL. Pour rappel, en France, 258 000 modèles du groupeprincipalement Citroën C3 et DS3produits entre 2009 et 2019, sont concerné. Et doit donc faire l’objet d’une visite d’atelier.
« JE profitons de cette occasion pour nous excuser auprès de nos clientsDS et Citroën. Car évidemment le les perturbations que cela apporte dans leur vie« il explique d’abord. « Ce que je leur dis, c’est que nous avons mettre en place des moyens considérables. Soit 60 000 voitures de courtoisie dans toute l’Europe, je crois 25 000 en France, soit un doublement des capacités de production d’airbags. »continue-t-il.
« 100 000 voitures ont été réalignées en l’espace de quelques semaines. Et nous espérons franchir le seuil de 200 000 en octobre« précise en outre Carlos Tavares sur RTL.
« 80% du problème résolu d’ici Noël » selon Carlos Tavares
À ce jour, selon le PDG de Stellantis, 91 000 airbags ont été remplacés sur Citroën C3 et DS3 en France. Il reste donc 167 000 airbags à changer. « Nous allons demandez aux autres marques du groupequi ne sont pas Citroën et DS de contribuer à accroître la capacité d’intervention pour réaligner ces fameux airbags »assure le gérant.
« Nous sommes allés jusqu’à mettre en place des équipes qui se déplacent au domicile de nos clients pour changer les airbags »il se souvient.
Par ailleurs, le patron du groupe franco-italo-américain évoque un « un grand nombre d’usines dans lequel le client peut venir faire réaligner un airbag ». Ainsi, cela donne un objectif clair. « D’ici Noëlnous espérons j’ai payé 80% du problème », dit-il à nos confrères.
Par ailleurs, Carlos Tavares s’est exprimé sur Le japonais Takata, fournisseur d’airbags défectueux. « Nous avons dépassé le 100 millions de voitures rappelées dans le mondee. Il n’est pas dit non plus qu’en fabriquant les airbags à proximité, on n’aurait pas rencontré le même problème.il croit.
Enfin, concernant le volet juridique de l’affaire, un collectif de consommateurs s’est constitué. Ainsi, elle rassemble aujourd’hui 2 300 personnes. Ils ont décidé de porter plainte avec demande d’indemnisation. Cela pourrait représenter des millions d’euros.