Quatre villes françaises vont durcir les conditions d’entrée dans leur zone de basses émissions (ZFE) à partir du 1er janvier 2025, en interdisant l’accès aux véhicules classés Crit’air 3. 4 millions de véhicules sont concernés.
Progressivement, des zones à faibles émissions se déploient sur tout le territoire.
Présentez vos identifiants pour pouvoir vous déplacer
Pour rappel, les zones à faibles émissions (ZFE), qui sont déjà déployé dans 13 agglomérations en Francesont des espaces au sein desquels la circulation automobile est interdite à certaines catégories de véhicules, jugés trop polluants. L’accès est conditionné par le numéro de vignette Crit’Air, attribué à chaque véhicule en fonction de son niveau d’émissions de dioxyde d’azote et de particules fines, qui doit être apposé sur le pare-brise. Plus un véhicule est polluant, plus son numéro Crit’Air est élevé.. Le classement va du numéro 0, pour les véhicules électriques à batterie ou à hydrogène, au numéro 5, pour les véhicules diesel et essence classés Euro 2. Les agglomérations dépassant régulièrement les seuils réglementaires de qualité de l’air sont obligées de mettre en place une ZFE : pour l’instant seules Paris et Lyon est concerné, et a interdit la circulation des véhicules classés Crit’Air 4. Mais d’autres, comme Reims, Rouen, Strasbourg ou Nice, qui ne dépassent cependant pas les seuils réglementaires, ont a librement décidé de déployer une ZFE sur leur territoire.
Paris, Lyon, Montpellier et Grenoble
En 2025 et on vous le disait dans le titre, quatre villes vont encore durcir la ligne, en interdisant la circulation des véhicules classés Crit’Air 3. : Paris, Lyon, Montpellier et Grenoble. Concrètement, dès le 1est En janvier, les voitures diesel et les véhicules utilitaires légers d’avant 2011 ainsi que les voitures à essence d’avant 2006 ne pourront plus du tout circuler au sein de ces ZFE. Selon les données AAA, un véhicule sur cinq actuellement en circulation en France métropolitaine est classé Crit’Air 3, soit 8,84 millions de véhicules au total. Dans le détail, 906 000 véhicules sont concernés dans l’agglomération Montpellier Méditerranée Métropole, et 1,1 million pour Grenoble Alpes Métropole, le Grand Paris et le Grand Lyon. Le site Internet du ministère de l’Ecologie rappelle qu’« en cas de non-respect des restrictions de circulation, le conducteur d’un véhicule motorisé léger en infraction risque une amende forfaitaire de 68 euros. » Si vous êtes concerné par ces nouvelles règles, sachez qu’une période de tolérance sera respectée : « Aucune sanction n’est actuellement appliquée dans la ZFE métropolitaine, sauf à Paris et lors des alertes à la pollution », explique le site de la métropole du Grand Paris.
Le renforcement de ces quatre ZFE est prévu à partir du 1est Janvier 2025.