Dans le cadre de sa restructuration, l’équipementier allemand compte introduire sa branche « Automobile » à la Bourse de Francfort (Allemagne). Continental souhaite finaliser la transaction dans environ un an.
Continental a pris une décision pour ses succursales les moins rentables. Le groupe a annoncé son souhait d’introduire sa division automobile à la Bourse de Francfort (Allemagne).sous une nouvelle marque« . Le projet de l’équipementier est prévu pour fin 2025.
Cette entité réalise un chiffre d’affaires d’environ 20 milliards d’euros. Avec quelque 100 000 salariés, elle représente environ la moitié des effectifs de la multinationale allemande. Continental présentera ses objectifs lors d’une journée des investisseurs l’été prochain, explique-t-on dans le communiqué.
OESL mis en vente à partir du premier trimestre 2025
Début décembre 2024, le groupe a annoncé qu’il allait se scinder en deux et rendre autonome sa branche Automobile. Une mesure prise pour se concentrer sur ses activités plus performantes que sont les divisions Pneus et ContiTech, fournisseur de matériaux et de solutions industrielles.
Au sein de cette dernière, le groupe va poursuivre sa cure d’amaigrissement en se séparant d’OESL, qui fabrique notamment des courroies de transmission pour l’industrie automobile. La vente est prévue pour le premier trimestre 2025. L’unité est actuellement en cours de présentation à des acheteurs et partenaires potentiels, ajoute Continental dans son communiqué.
L’ambition derrière ce projet est de «se concentrer encore plus sur les clients industriels à l’avenir« , tandis que ContiTech produit également des solutions pour l’aérospatiale, la construction et l’énergie.
De profondes difficultés économiques
Cette restructuration est due aux turbulences sans précédent que connaît le marché automobile. Fortement touchés par cette crise, les équipementiers subissent les conséquences de la transition vers les véhicules électriques et les fluctuations des marchés régionaux.
Comme d’autres équipementiers du secteur automobile en difficulté, Continental actionne également le levier social. Le deuxième équipementier mondial, derrière Bosch, a annoncé cette année un important plan de suppressions d’emplois portant sur plus de 7 000 postes dans le monde.
(Par Keziah Jeanne avec AFP)
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