Les constructeurs automobiles réclament une consultation « urgente » avec la Commission européenne pour éviter d’éventuelles amendes en cas de non-respect des objectifs de réduction des émissions de CO2 en 2025.
Alors que la norme CAFE sur les émissions de CO2 sera encore plus stricte en 2025, les constructeurs espèrent toujours négocier avec l’UE pour trouver une solution urgente. Notamment afin d’éviter d’éventuelles amendes.
Normes CO2 : « Trouver une solution pour 2025 est très urgent » selon les constructeurs
Mardi 10 décembre, les constructeurs automobiles revendiqué dans « urgence » consultation avec la Commission européenne verser éviter d’éventuelles amendes en cas de non-respect objectifs de réduction Émissions de CO2 en 2025 dans l’Union européenne.
« Trouver une solution pour 2025 c’est très urgent »a insisté le patron de Renault, Luca de Meo. Pour rappel, il préside l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), le lobby du secteur.
« Oui, la Commission ne change pas de positiondes entreprises comme la nôtre devront disposition » de la « des milliards d’euros » pour se préparer à d’éventuelles amendes. Autant « de des ressources qui ne seront pas destinées à l’investissement« , a déclaré le dirigeant italien à la presse à Bruxelles. « Personne ne nie la nécessité de la décarbonation » du secteur automobile. Mais il faut de la « flexibilité »il a insisté.
De son côté, fin novembre, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, avait promis un « dialogue stratégique » sur l’avenir de l’industrie automobile européenne. Le tout sur fond d’interrogations sur les objectifs européens d’électrification des véhicules.
La France et d’autres pays veulent reporter la mise en œuvre de ces amendes
Pour rappel, les constructeurs automobiles doivent respecter une moyenne annuelle d’émissions par voiture vendue en Europe. Cette norme dite CAFE (Corporate Average Fuel Economy) leur impose de vendre progressivement des véhicules de moins en moins polluants. Jusqu’à présent, elle a été généralement respectée. Mais elle doit atteindre un nouveau niveau à partir de janvier 2025, avec des règles et des sanctions plus strictes concernant les émissions de CO2.
Par ailleurs, le France et autres États membres de l’UE ont demandé de changer la mise en œuvre de ces des amendes potentielles. Mais ce débat est « prématuré » aux yeux de la Commission européenne. « Nous verrons fin 2025 combien de voitures ont été vendues, quelles sont les émissions »a déclaré un porte-parole il y a quelques semaines.
Enfin, l’UE envisage d’interdire la vente de véhicules thermiques neufs en 2035. Luca de Meo n’a pas souhaité se prononcer sur cette échéance. « Ce n’est pas le moment d’en discuter, nous avons dix ans ». Ainsi, selon lui, le « phase très délicate« que connaît actuellement l’industrie automobile est liée à la « perte de pouvoir d’achat de la classe moyenne une Europe ».
C’est une période de « défis ». Plus « Personne ne devrait sous-estimer cette capacité » rebond « des plus grands constructeurs automobiles d’Europe »a conclu le dirigeant italien.