Volkswagen et les représentants du personnel poursuivront leurs discussions la semaine prochaine, faute d’accord sur le plan d’économies envisagé par le constructeur.
Lundi 9 décembre, des milliers de salariés de Volkswagen se sont de nouveau mis en grève pour protester contre le plan d’économies voulu par le constructeur. Alors que les négociations entre la direction et les représentants du personnel semblent au point mort. On fait le point.
Volkswagen : toujours un désaccord persistant entre les parties
Volkswagen et les représentants des salariés poursuivre leurs discussions la semaine prochaine, manque d’accordpour l’instant, sur le plan d’économies envisagé par le constructeur automobile en crise. Et contesté par des dizaines de milliers de salariés en grève.
Ainsi, lundi 9 décembre, après sept heures de négociationsles deux parties ont finalement fixé un accord nouvelle réunion le 16 décembre. Il s’agira de cinquième dans presque trois mois. « Nous sommes encore loin d’une solution solide »Le négociateur de Volkswagen, Arne Meiswinkel, a déclaré à la presse. Citant notamment un désaccord persistant sur le coût de la main d’œuvre.
Il n’a pas des fermetures d’usines en Allemagne ne sont pas non plus excluesla grande inconnue du plan social annoncé par le cabinet en septembre. En outre, des dizaines de milliers d’emplois sont menacés. Ce qui est une première en 87 ans d’histoire pour le premier constructeur européen.
Par ailleurs, pour Thorsten Gröger, négociateur du syndicat automobile IG Metall, ces négociations « ont été réalisés pour la première fois dans un climat constructif ».
Des grèves majeures qui mettent la pression sur la direction
Pour faire pression sur la direction de Volkswagen, un une deuxième journée de grève a été organisée lundi 9 décembre dans neuf usines à travers l’Allemagne. Alors, à midi, presque 68 000 salariés de Volkswagen ont arrêté de travailler pour une durée de quatre heures selon IG Metall.
« La direction doit enfin renoncer à ses positions maximales qui ne permettent pas d’aboutir à un compromis. Mais seulement une nouvelle escalade”» a déclaré la présidente du comité d’entreprise Daniela Cavallo sur le site de Wolfsburg.
Lundi 2 décembre action de première grève avait mobilisé près de 100 000 salariés selon le syndicat. Soit un tiers des salariés du groupe en Allemagne et la quasi-totalité des salariés de la marque phare VW.
Pour rappel, fin novembre, le premier constructeur européen a rejeté une contre-proposition syndicale estimée à 1,5 milliard d’euros d’économies. Cela combinait limitations salariales et réductions du temps de travail.
« Nous devons trouver d’autres opportunités d’économies. C’est la seule façon de financer nos investissements« , a finalement déclaré Arne Meiswinkel, négociateur de Volkswagen.