La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a promis un « dialogue stratégique » sur l’avenir de l’industrie automobile au sein de l’UE.
Alors que les équipementiers et constructeurs automobiles européens traversent une crise majeure, entre baisse des ventes et transition écologique difficile, ils attendent le soutien de l’UE. Au sein de la Commission européenne, nous disons que nous sommes ouverts au dialogue.
Crise de l’industrie automobile au sein de l’UE : des échanges entre les différentes parties à venir ?
mercredi 27 novembre, Ursula von der LeyenPrésident de la Commission européenne, promis un « dialogue stratégique » sur l’avenir de l’industrie automobile dans l’UE. Et cela sur fond d’interrogations sur les objectifs européens de passage aux voitures électriques.
Pour rappel, au nom de la transition écologique, l’UE a prévu deinterdire la vente de véhicules thermiques neufs en 2035. Les constructeurs automobiles grincent également des dents face aux amendes qui pourraient leur être imposées. Et ce s’ils ne respectent pas les objectifs de réduction des émissions de CO2 à partir de 2025, année d’un durcissement des règles.
Ainsi, devant le Parlement européen à Strasbourg, la responsable allemande a expliqué qu’elle destiné à diriger « se » ces échanges avec toutes les parties prenantes du secteur automobile. C’est nécessaire « concevoir ensemble des solutions alors que cette industrie traverse une transition profonde et très disruptive »elle a expliqué. « De la des millions d’emplois en dépendent »a-t-elle encore souligné.
La plupart des constructeurs réclament une aide urgente
Ces dernières semaines, la plupart des constructeurs automobiles européens ont réclamé des mesures d’aide urgentes de la part de l’UE. Notamment à cause de l’érosion des ventes de voitures électriquescombiné aux défis liés à investissements dans les nouvelles technologies.
De plus, les pays européens sont divisés sur l’imposition de droits de douane sur les voitures électriques importées de Chine. Celui-ci est en effet accusé de fausser la concurrence par le biais de subventions publiques.
Ainsi, Bruxelles a décidé deajouter à 10% de taxe il existe déjà un supplément pouvant aller jusqu’à 35 % sur les véhicules à batterie fabriqués en Chine. Et ce malgré l’hostilité d’un grand pays comme l’Allemagne.
Craignant des mesures de rétorsion sur les exportations de voitures allemandes vers la Chine, Berlin a voté avec quatre autres pays (Hongrie, Slovaquie, Slovénie, Malte) contre Impôts européens. Mais pendant que en grande partie incapable de rassembler la majorité nécessaire pour les rejeter.