Le géant automobile américain General Motors a annoncé dans un communiqué qu’il abandonnait l’activité robotaxis de sa filiale Cruise.
Contrairement à Tesla, qui a dévoilé en grande pompe son Cybercab il y a quelques semaines, un autre géant américain, General Motors, a décidé d’arrêter son activité liée aux robotaxis. Voici ce que vous devez savoir.
General Motors : un incident majeur met un terme à son activité de robotaxis
Le géant automobile américain General Motors a annoncé dans un communiqué qu’il abandonnait l’activité robotaxis de sa filiale Cruise. Et ceci pour se concentrer sur le développement de systèmes avancés d’aide à la conduite pour les voitures vendues aux particuliers.
Cruise faisait partie des pionniers de la technologie de conduite autonome. Et disposait d’une flotte de taxis sans conducteur, ou robotaxis, dans plusieurs centres-villes américains, jusqu’à un grave accident fin 2023 à San Francisco. En effet, un de ses véhicules a renversé un piéton qui venait d’être percuté par un autre véhicule, avec chauffeur.
En conséquence, les autorités ont dû a révoqué la licence de l’entreprisenotamment en raison de sa gestion de l’incident. Il a fallu plusieurs jours pour que les salariés révèlent que le robot-taxi n’était pas resté à l’arrêt. Sa manœuvre d’arrêt a eu pour effet de traîner la victime sur plusieurs mètres.
Suite à ce malheureux épisode lié à l’un de ses robotaxis, General Motors (GM) avait renforcé son contrôle sur la filiale. Le cofondateur de Cruise, Kyle Vogt, a alors dû démissionner. Par ailleurs, Cruise a dû licencier 900 salariés, soit un quart de son effectif.
L’entreprise « pleinement engagée » dans la quête de la conduite autonome
Par ailleurs, toujours dans son communiqué, GM fait part de sa décision d’intégrer des ingénieurs de sa filiale dans ses équipes. Et ce pour travailler sur sa technologie de conduite assistée et autonome.
« Conformément à ses priorités d’allocation de capital, General Motors ne financera plus les travaux de développement des robotaxis de Cruisecompte tenu du temps et des ressources considérables qui seraient nécessaires pour faire évoluer l’entreprise. Surtout dans un marché de plus en plus concurrentiel »indique le fabricant.
Hondaet investisseur de Cruise, avait prévu de lancer un service de robotaxis au Japon en 2026. Mais le groupe japonais « Virginie réévaluer l’avenir du projet et procéder aux ajustements nécessaires. Y compris une éventuelle annulation, une fois que Cruise aura terminé sa restructuration »a déclaré à l’AFP sa filiale aux Etats-Unis.
Waymoune filiale d’Alphabet (société mère de Google), a j’ai pris une longueur d’avance sur ce marché avec ses Jaguars sans conducteur. Ceux-ci sont largement utilisés dans plusieurs grandes villes américaines, comme Phoenix (Arizona) et San Francisco. De son côté, Tesla a dévoilé début octobre son robotaxi, baptisé Cybercab. Mais il a révélé que son production ne devrait pas commencer avant 2026.
Enfin, des véhicules autonomes de Zoox, filiale d’Amazon, sont testés et déployés dans des zones restreintes de Las Vegas et de San Francisco.