Le président de Stellantis John Elkann a « confirmé » au président Emmanuel Macron « l’engagement du groupe automobile en faveur de la France » et le soutien à ses usines.
Entre les changements à la tête du groupe et les difficultés dans certains pays dues à une baisse des ventes, Stellantis n’est pas au mieux de sa forme en 2024. Alors que des questions se posent en France, jusqu’au plus haut sommet de l’Etat, le groupe n’anticipe aucun changement. Voici ce que nous savons.
Stellantis : pas de bouleversement attendu en France
John Elkann, président de Stellantis « confirmé » à Emmanuel Macron « jeengagement du groupe automobile en France, dans le perspective de nouveaux projets en France. Mais aussi un soutien à ses usines. C’est ce qu’a indiqué l’Elysée auAFP, Lundi 16 décembre, deux semaines après la démission du directeur général Carlos Tavares.
Reçu par le président de la République, le dirigeant a pris la tête d’un comité exécutif provisoire en attendant la nomination du successeur du Portugais. Pour rappel, sa holding familiale Exor y a-t-il actionnaire principal du groupe franco-italo-américain avec 14,2% du capital. Devant la famille Peugeot (7,1%) et l’État français (6,1%).
Par ailleurs, selon l’Elysée, John Elkann « insistez sur votre volonté de continuer à soutenir les usines où est implanté Stellantis » En France. Il a également confirmé « le sécuriser le financement et le développement d’ACC, fabricant de batteries. Il vient d’annoncer avoir obtenu un prêt pour assurer le développement de sa gigafactory Billy-Berclau. dans le Pas-de-Calais.
Le groupe a une place importante dans le pays
De son côté, selonAFP, Emmanuel Macron a dit à John Elkann « l’importance de Stellantis pour la France, dans un contexte où l’industrie automobile est confrontée à d’importantes transformations ». Par ailleurs, le groupe automobile a confirmé à nos confrères que l’entretien avait porté notamment sur « l’ancrage de Stellantis en France, ce qui ne sera pas remise en cause. Le dirigeant a également mentionné l’importance pour son entreprise réseau commercial de ses marques en France. Mais aussi de son fournisseurs et d’autres emplois induit.
Par ailleurs, pour rappel, dans un contexte de baisse des ventes et de marges en baisse, le conseil d’administration du groupe a accepté la démission le 1er décembre. « avec effet immédiat » par Carlos Tavares. Il faudra désormais attendre le premier semestre 2025 pour connaître son successeur.
Avant ce départ, Stellantis avait assuré queaucune usine ne fermerait à court terme en France. Mais le la production doit baisser de 20% en 2025 s’adapter à un marché européen en ralentissement. Enfin, pas de site français PSA ou Stellantis n’a pas fermé depuis celui d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) en 2014. En revanche, certaines usines ont réduit leur nombre de lignes de production.