Le marché automobile en Allemagne a enregistré un nouveau mois de baisse en novembre 2024, plombé par la baisse des véhicules électriques.
Depuis début 2024, dans de nombreux pays européens, les ventes de voitures électriques s’essoufflent, et notamment en Allemagne, où elles sont au plus bas.
Voitures électriques : un secteur toujours en souffrance en Allemagne
Le marcher automobile dans Allemagne a enregistré unnouveau mois de baisse en novembre. Celle-ci est plombée par la baisse de l’électricité amorcée il y a un an avec la fin des subventions gouvernementales.
Ainsi, au total, 244.544 véhicules ont été immatriculés outre-Rhin le mois dernier. C’est 0,5% de moins qu’un an plus tôt, selon l’Agence fédérale de l’automobile (KBA). Par ailleurs, les immatriculations de voitures 100% électriques ont a chuté de 21,8% en novembre en Allemagne. Ils ne représentent plus plus de 14,4% du marchéloin derrière la moyenne de 2023, supérieure à 18 %.
Depuis un an, le secteur souffre du déclin des modèles électriques, dont les ventes augmentent chaque année depuis une décennie. Cette diminution est due à fraîcheur les consommateurs touchés par l’inflationau suppression de la prime lors de l’achat. Mais aussi à les prix sont encore trop élevés véhicules proposés.
Ainsi, leurs ventes restent cantonnées à des segments supérieurs vendus à plus de 40 000 euros pour des modèles comme la VW ID.3 ou la Tesla Model 3. Et, que ce soit en Allemagne ou ailleurs, les constructeurs lutter pour développer voitures électriques niveau d’entrée. Qu’est-ce qui fait difficile d’accès à de nouveaux groupes de clients.
Les représentants du secteur plaident pour de nouvelles aides en 2025
De plus, les constructeurs allemands perdent des parts de marché en Allemagne, concurrençant les marques étrangères, notamment dans le domaine des véhicules électriques. Tous moteurs confondus, le part des fabricants étrangers du chiffre d’affaires outre-Rhin-Est est passée de 36 à 42,6% en dix ans selon la Fédération allemande des constructeurs automobiles internationaux (VDIK).
Sur l’ensemble de l’année 2024, la fédération prévoit une baisse de 0,7% des immatriculations sur un an. Pour les voitures électriques, il déplore la baisse « massive » des ventes en Allemagne, suite à la fin des primes à l’achat en décembre 2023.
« Sans nouvelles incitations significatives pour l’essor de l’électromobilité »le marché global pourrait connaître un déclin en 2025, prévient VDIK.
Elle dénonce également le durcissement des objectifs de l’Union européenne en termes d’émissions de CO2 des véhicules à partir de l’année prochaine. « Des sanctions entraîneraient une nouvelle restriction des investissements pour la transformation automobile »estime sa présidente, Imelda Labbé. Et ce, alors que les constructeurs allemands sous pression.