Selon des rumeurs récentes, la firme japonaise Nissan aurait du mal à terminer les mois. Pire encore, elle serait sur la sellette et n’aurait qu’un an pour faire ses preuves.
Nissan pourrait être en plus grande difficulté que prévu. Selon nos confrères de Temps Financier, un cadre supérieur lui a dit que l’entreprise avait « 12 ou 14 mois pour survivre ». Nissan doit redresser la situation le plus rapidement possible et le rapport indique que le constructeur japonais est à la recherche d’un nouvel investisseur.
Nissan en grande difficulté ?
Sortie de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, le deuxième du nom serait en passe de rechercher des investisseurs solides pour l’aider à retrouver sa stabilité financière. En octobre, la société a déclaré lors d’une conférence de presse qu’elle était en « mode d’urgence ». Les ventes ont chuté pour le cinquième mois consécutif, avec des ventes en Chine en baisse de près de 25 %. Les dirigeants ont revu à la baisse leurs prévisions de bénéfices et il est apparu que le constructeur automobile japonais attendait la vague de bénéfices promise. 30 nouveaux produits. Y compris les véhicules hybrides et électriques. Mais Nissan veut désormais trouver un gros investisseur. Comme une banque ou un autre constructeur automobile. De quoi en tout cas l’aider à remplacer une partie des actions vendues par son partenaire de l’alliance Renault. De toute façon, Nissan semble en difficulté et devra faire ses preuves rapidement pour résister. Mais il y a encore de l’espoir. Et ça tombe bien puisque de futurs produits sont déjà dans les cartons.
L’épée de Damoclès suspendue au-dessus de votre tête ?
Selon le rapport, Nissan n’exclut pas que Honda rachète certaines de ses actions. En mars, Honda et Nissan ont annoncé qu’ils étudiaient un partenariat technologique pour aider les deux sociétés développer des véhicules électriques. Mais aussi d’autres technologies automobiles modernes.
En août, les deux sociétés ont annoncé qu’elles avaient convenu d’unir leurs forces pour rechercher des véhicules définis par logiciel de nouvelle génération ainsi que pour standardiser leurs systèmes de moteurs électriques à l’avenir. Le tout afin de permettre le partage de technologies et de pièces. Bref, une synergie de groupe… On connaît le principe. Et cela doit manquer à Nissan. «Ça va être difficile. Et en fin de compte, nous avons besoin du Japon et des États-Unis pour générer des liquidités. »a déclaré le haut responsable proche de Nissan.
Le même responsable a ajouté que l’entreprise ne dispose que de 12 à 14 mois pour se remettre sur pied. Selon le Temps FinancierDes sources proches de Renault ont indiqué que le constructeur automobile français serait disposé à céder une partie de ses parts dans Nissan à Honda. Une source a déclaré que des liens plus étroits entre les deux groupes ne seraient « que positifs » pour Renault. À suivre.