À compter du 1er janvier 2025, plusieurs modèles de voitures seront interdits de circulation dans trois grandes villes françaises en raison des nouvelles restrictions ZFE. Voici les véhicules concernés.
Implanté depuis 2021 en France dans les villes de plus 150 000 habitants, LE limites liées aux Zones à Faibles Emissions (ZFE) et à la vignette Crit’Air sera intensifié dans plusieurs grandes métropoles en 2025. Quels modèles de voitures seront concernés interdictions de circuler ?
ZFE : de nouvelles restrictions en 2025
Christophe BéchuMinistre de la Transition écologique, a annoncé mardi 19 mars 2024 que quelques grandes villes de Franceoù la qualité de l’air s’est améliorée, peut décider de lever les restrictions de circulation pour les véhicules Crit’Air 3 à compter du 1er janvier 2025.
Les villes touchées comprennent Marseille, Strasbourg et Rouen. Dès le début de l’année prochaine, seulement Paris et Lyon vont renforcer les interdictions de circuler pour les véhicules les plus anciens dans leurs ZFE. Cependant, Strasbourgmalgré l’annonce du gouvernement, a confirmé son intention d’interdire la circulation des véhicules Crit’Air 3 à partir de 2025.
Ces trois grandes villes appliqueront donc des règles très strictes mais qui variera selon les villes. Dans le métropole du Grand Parisles véhicules ne répondant pas aux critères ZFE seront interdits de circulation Du lundi au vendredi, de 8h à 20havec une levée de l’interdiction les week-ends et jours fériés.
A Lyon et Strasbourg, des restrictions seront encore plus graveinterdisant la circulation des véhicules concernés dans permanencesoit 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.
ZFE : plus de huit millions de véhicules impactés
Dans le détail, les véhicules qui seront interdits de circulation à Lyon, Paris et Strasbourg incluent ceux équipés d’un moteur diesel immatriculé avant 2011ainsi que ceux ayant un moteur essence immatriculé avant 2006.
Par conséquent, plus de huit millions de voitures Crit’Air 3 seront exclues de ces trois grandes villes à partir de janvier 2025, ce qui représente plus de 21% du parc automobile actuel.
Les conducteurs les plus touchés par ces interdictions sont souvent le plus modestequi n’ont pas pas les moyens financier de remplacer son véhicule par un modèle plus récent et conforme aux nouvelles normes. Certains automobilistes risquent donc recevoir des amendes.
Actuellement, ceux-ci sont encore rares, principalement en raison de manque de systèmes de verbalisation à grande échelle. Toutefois, cela pourrait changer avec l’introduction de nouveaux radars, approuvé d’ici 2026.