La gamme de l’actuelle Seat Ibiza, qui en est à sa 5ème génération, est en constante évolution, tant au niveau des motorisations qu’au niveau des finitions. Mais alors, lequel choisir ? Nous vous aidons à y voir plus clair.
Lancée en 1984, la Seat Ibiza fête cette année ses 40 ans. Aujourd’hui, la citadine espagnole en est à sa cinquième génération, avec une gamme qui évolue régulièrement. Ainsi, il propose trois niveaux de finition. Mais lequel choisir ? L’Auto Journal vous aide à y voir plus clair.
Seat Ibiza : des prix bien placés avec une entrée de gamme mieux équipée
Début 2024, Seat a mis en vente une série spéciale FR Anniversary qui célébrait les 40 ans de son Ibiza ! Mais il n’y en a plus en stock : il faudra se contenter de trois niveaux de finition. Dont le niveau Business accessible aux particuliers et qui fait office d’entrée de gamme, l’ancienne série limitée Copa (basée sur l’ancien Style aujourd’hui disparu) qui est devenue une finition à part entière et toujours le haut de gamme FR.
Côté motorisation, pas de diesel ni d’hybridation au menu, seulement blocs essence « simples ». Cela permet de maintenir les prix des appels à un niveau assez bas. Le moteur 3 cylindres 1 litre de 80 ch, précédemment retiré du catalogue, réapparaîtra en janvier 2025 pour faire baisser le prix d’accès à la gamme. La version 95 ch n’a pas changé, contrairement au moteur intermédiaire qui oscillait entre 110 et 115 ch. La dernière version dispose donc de 115 ch et ne laisse plus le choix entre boîte manuelle ou DSG.
En haut de gamme, le bloc de 150 ch ferait presque de cette Seat Ibiza une petite voiture de sport. Il reste environ un an avant le remplacement de cette génération, ou du moins un restylage majeur qui ne manquera pas de faire grimper les prix. Les prix actuels restent bien placés. Surtout contre le cousin Polo même s’ils ont beaucoup de gonflement en trois ans : + 5000€ pour l’entrée de gamme, c’est vrai beaucoup mieux équipé aujourd’hui !
Seat Ibiza : quelles finitions ?
ENTREPRISE
Malgré son nom, cette finition est donc accessible aux particuliers et constitue l’entrée de gamme. Extérieurement, les roues sont petites (15 pouces) mais quand même alliage. LE les lumières sont à LED mais la signature lumineuse triangulaire n’est pas encore là.
A l’intérieur, seules les vitres avant sont électriques et les la climatisation est uniquement manuelle. Mais le conducteur a déjà droit à un compteur numérique 8 pouces. Et à un écran tactile central sur lequel il peut afficher Android Auto et Apple CarPlay sans fil. Cette version de la Seat Ibiza est la seule à recevoir de série une roue de secours.
COPA (AFFAIRES + 1040 €)
Cette ancienne série limitée devenue une finition à part entière représente le coeur de gamme, doté d’un très bon matériel. Les jantes passent à 16 pouces, la signature lumineuse triangulaire dans les phares apparaît. Et à l’intérieur, la climatisation devient automatique, tout comme les essuie-glaces ainsi que les 4 vitres électriques, et les rétroviseurs se rabattent électriquement.
L’éclairage d’ambiance est au programme, et les plaques d’immatriculation gagnent un éclairage LED : le détail qui change tout… Le un surplus de matériel à 1040€ nous semble très raisonnable.
FR (COPA + 4055 €)
Ce la finition est sportivemême si la Seat Ibiza ne l’est plus, même avec son moteur de 150 ch. Cette « sportivité » se manifeste à l’extérieur par des jantes de 17 pouces de série (possibilité d’avoir 18 pouces en option uniquement avec cette finition), une calandre et des rétroviseurs noirs et des vitres arrière surteintées.
À l’intérieur, le volant et la sellerie gagnent des surpiqûres rouges. Une couleur que l’on retrouve autour des aérations et dans l’éclairage d’ambiance. Le conducteur a droit à un combiné d’instruments de 10 pouces au lieu de 8, à un écran central de 9,2 pouces au lieu de 8,25 et peut jouer avec les palettes au volant.
Tous ces éléments créent un coût supplémentaire plus que 4000 € ce qui nous semble bien trop haut.
Le choix d’Auto Journal
Seat Ibiza 1.0l TSI 95 BVM5 Copa (22 495 € hors options, malus de 0 à 230 €)
La version 80 ch manque de polyvalence. La version 115 ch nécessite le boitier DSG et augmente la cote pour un gain de performances assez faible par rapport au 95 ch. Quant au 150 ch, il nous semble bien trop cher pour une citadine, même si c’est la plus agréable à conduire.
Alors restons sur le 95 ch, en finition Copa qui nous semble avoir le meilleur rapport prix/équipement. Vous disposez alors d’une citadine confortable, spacieuxplutôt sur et prix raisonnable : ça devient rare !