Stellantis a annoncé son intention de fermer son usine de Luton, au nord de Londres, pour concentrer la production sur un autre site au Royaume-Uni.
Si en Italie, Stellantis est contraint d’arrêter la production sur plusieurs sites, le groupe va encore plus loin en Angleterre. Il décide donc tout simplement de fermer une de ses usines pour recentrer l’activité au même endroit.
Stellantis revoit ses projets au Royaume-Uni
Mardi 26 novembre, dans un communiqué, Stellantis a annoncé son envisage de fermer son usine de Luton, au nord de Londres. Et ce pour concentrer sa production sur un autre site au Royaume-Uni. Ce qui pourrait conduire à suppression de centaines d’emplois.
Ainsi, plus de 1 100 personnes travaillent actuellement à temps plein à Luton, selon l’entreprise. Certains pourraient être redéployés sur l’autre sitePort d’EllesmereA 300 km, au nord de l’Angleterre. « De la des centaines d’emplois permanents y seront créés« c’est précisé dans le communiqué. Le groupe précise avoir déjà lancé une consultation auprès des salariés et des syndicats.
Par ailleurs, hormis le déménagement de certains postesStellantis promet également « et Un accompagnement complet et dédié à l’emploi. Y compris possibilités de reconversionpour tous les salariés concernés » Dans « le quartier très actif de Luton ». Cette réorganisation impliquera un investissement de 50 millions de livres (60 millions d’euros). Ceci vise à « renforcement de l’usine d’Ellesmere Port ».
Investissements dans la production de véhicules utilitaires électriques légers
Au sein de ce site, Stellantis met en avant y avoir investi 100 millions de livres (120 millions d’euros) en 2021. Et ce pour en faire son premier site fabriquant des véhicules utilitaires exclusivement électriques. Ainsi, des petits véhicules utilitaires légers y sont produits. Comme la Citroën ë-Berlingo, l’Opel Combo Electric ou encore la Peugeot E-Partner.
Par ailleurs, les constructeurs automobiles britanniques s’inquiète depuis des mois de la promesse du parti travaillisteélus en juillet, pour avancer de cinq ans l’interdiction de vente de voitures neuves fonctionnant uniquement à l’essence et au diesel, face à une demande de voitures électriques qu’ils jugent insuffisante.
De son côté, Stellantis avait même menacé en juin d’arrêter purement et simplement sa production au Royaume-Uni manque de soutien suffisant de la part des autorités en matière d’électricité. En fait, le gouvernement conservateur précédent avait a reporté l’interdiction l’année dernière de la vente de voitures neuves fonctionnant à l’essence et au diesel au Royaume-Uni à 2035contre l’objectif précédemment fixé à 2030. Enfin, le parti travailliste souhaite renverser la situation contre lui.