A la traîne du 100% électrique, Toyota dévoile l’Urban Cruiser pour concurrencer les Peugeot e-2008, Hyundai Kona Electric et Kia EV3. L’une des particularités de ce SUV compact, cousin du Suzuki e-Vitara, est sa version à transmission intégrale. Fabriqué en Inde, il ne bénéficiera pas du bonus.
Toyota élargit sa gamme électrique avec l’Urban Cruiser. ©Toyota
Toyota, pionnier de la technologie hybride, tarde à avancer ses pions sur l’électrique. Hormis le très confidentiel bZ4X et sa gamme utilitaire reprise chez Stellantis, le constructeur japonais est absent des écrans radar. Elle prévoit néanmoins de disposer de 15 modèles « zéro émission » en Europe d’ici 2026.
Un pas sera bientôt franchi dans le segment stratégique des SUV compacts avec l’Urban Cruiser. Une appellation qui n’a pas laissé un souvenir impérissable sur le Vieux Continent. Toyota espère néanmoins en tirer profit avec, cette fois, une proposition 100 % électrique.
Fabriqué en Inde
Le nouvel Urban Cruiser n’est autre qu’un clone de la Suzuki e-Vitara. Les deux modèles seront logiquement assemblés dans la même usine du cousin japonais en Inde. Une production lointaine qui la privera de bonus écologique et d’accès à la liste des modèles éco-scortés.
Le produit aura cependant le mérite d’exister et d’apporter une alternative supplémentaire sur le marché. La concurrence sur le segment se compose principalement des Peugeot e-2008, Hyundai Kona Electric et Kia EV3.
Long de 4 285 mm, l’Urban Cruiser s’inscrit dans le catalogue Toyota entre la Yaris Cross et le C-HR, disponibles uniquement en hybride. Son empattement assez long (2 700 mm) devrait cependant être synonyme d’une bonne habitabilité, proche de celle d’un segment D, assure Toyota. Il bénéficie par exemple de sièges arrière coulissants pour ajuster l’espace pour les jambes.
Première mondiale à Bruxelles
Sur le plan technique, le SUV est proposé avec des batteries LFP (lithium, fer et phosphate) d’une capacité de 49 kWh ou 61 kWh. Dans le premier cas, l’Urban Cruiser est une traction propulsée par un moteur de 144 ch. Dans la seconde, le client aura le choix entre une version traction de 174 ch ou une transmission intégrale de 184 ch.
A ce stade, Toyota ne communique pas sur l’autonomie. Pas plus que les prix. L’Urban Cruiser fera sa première mondiale au Salon de l’Automobile de Bruxelles, qui aura lieu du 10 au 19 janvier 2025.
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